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Cette famille était originaire d'Annonay, où elle possédait des fonds, ainsi qu'à Vanosc, au terroir des Gastons. Ce fief passa ensuite dans la noble maison de Boulieu, qui le revendit à la famille Rey, de Vanosc. D'intéressantes notes sur cette famille publiées par J.-A. Pncer dans ces Mémoires historiques sur le Vivarais, nous est montre l'ancienneté. Plusieurs terriers de différentes époques donnent une filiation à peu près suivie. Nous ne relèverons que quelques nom. Noble Guillaume I vivait en 1351-1354 et avait épousé Clemence de Chatellard, dont Guillaume II. Terrier de Guillaume II, en 1456-1466, dressé par Gumi alias Alordy, notaire. Extrait du terrier Despinato, en faveur de Clémence, veuve de GuillaumeII, signé par Asto, notaire de 1399 et 1408, suivi de celui de Gasten et Gaston, sieur de Luppey, de 1391, baillé ensuite en échange audit Guillaume II. Dénombrement par noble Louis, au sénéchal de Beaucaire et Nîmes, 5 avril 1540. Noble Louis est qualifié seigneur de la Bâtie et de Rochemaure près du Teil. Cette maison fournit de vaillants soldats et de chevaliers de Malte, entre autres bâard de Luppé, qui se signala aux guerres d'Italie, sous François I. Elle forma les branches du Forez et du Dauphiné, la première, à la suite du mariage de Gaston avec Louise de Falastier, dame de Luppé, près Maclas, en Forez, vers 1360. Cette branche s'éteignit en la personne de Marguerite mariée: 1° dans la maison d'Apchon; 2° dans celle de Grolée-Meuillon, en 1620. La seconde branche commence à noble François, vivant a Roussillon, en 1414; Jean, de Génissieux, paroisse de Peyrin, fut l'aïeul d'Antoine, seigneur des Armands. François, fils de Barthélemy et d'Isabeau d'Ay, avait combattu à Varey, en 1329. Jean, marié à Catherine de Berrières, fut tué à Fournoue en 1495. etc. Jean, conseiller et chambellan du roi