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Cette famille est originaire du mas de Missolz, en la paroisse de Saint-Etienne-de-Fontbellon, où elle est connue dès le XIVème siècle. Elle se divisa en plusieurs branches, dont certaines peu fortunées. La filiation de cette maison est suivie depuis Thomas de Missolz, propriétaire à Ferrières, père de Pierre, père de Charles, procureur en la cour présidiale de Nîmes, qui, de Suzanne Bajet, laissa, entre autres: A. Claude, qui suit; B. François, capitaine au régiment de Montpezat, qui, depuis, fut créé maire perpétuel et héréditaire de Saint-Etienne-de-Fontbellon. Il avait épousé, le 30 décembre 1672, Françoise Durieu, de Joyeuse, mais n'en eut pas d'enfant; C. Jacques, qui fut procureur à la cour présidiale de Nîmes, où il se fixa par son mariage avec Catherine Camroux. Il ne laissa qu'une fille, mariée à M. Ferrand, dont les descendants portèrent le nom de Ferrand de Missolz. M. Me Claude de Missolz, né en 1633, fut avocat au présidial de Nîmes, puis conseiller du Roi, capitaine et viguier de la ville de Nîmes, testa le 20 avril 1700 et mourut le 20 mars 1708. Il avait épousé, le 4 janvier 1663, Anne de Tournier, fille de jean, avocat au présidial de Nîmes, et de Marie Alizon, dont, entre autres: A. Charles, qui se fixa à Beaucaire à la suite de son mariage, le 28 avril 1707, avec Marie de Saint-Jean, dont il n'eut que deux filles. B. François, auteur de la branche d'Annonay. François, né le 29 septembre 1670, entra au service, en 1686, et après 26 années de service presque toujours en campagne, se retira, capitaine au 2e régiment de dragons de Languedoc, en 1712, avec la croix de Saint-Lazare. Il se retira à Annonay où il mourut, le 7 octobre 1741, à 71 ans. Il avait épousé: 1° Marie Lambert, héritière de