Français
Noblesse limousine, encore existante, maintenue par deux arrêts du Conseil d'État des 18 novembre 1671 et 6 décembre 1672. On trouve son nom diversement écrit Molen, Molein, Molin et parfois Moleire. Filiation depuis Jacques, chevalier, vivant en 1250, père d'André Molen ou Moleire, seigneur de Molen et d'Auriac, qui épousa en 1321 la dame d'Auriac et de Serre en Auvergne, où il se fixa. Laurent marié en premières noces le 24 juin 1559, avec Valentine de Chavagnac et en deuxièmes noces le 21 juin 1571, avec Catherine de Gironde de Begoule, a été l'auteur de trois branches: I° celle des seigneus de la Vernède, de Malepeyre et du Mas près Brioude; 2° celle des seigneurs de Raimbaut en Poitou; 3° celle des seigneurs d'Auriac, de Serre et d'Alleret près Blesle, marquis de Saint-Poncy. Deux chanoines-comtes de Brioude (1343-1369); un page de la grande écurie du roi (1763); des admissions à la maison royale de Saint-Cyr et au noble chapitre de Blesle dont une abbesse (1776); de nombreux officiers de cavalerie et de marine; un gentilhomme du duc de Mercoeur (1575); un major au régiment de Richelieu, blessé mortellement à Rocroy (1643); un brigadieur d'armée (1696), tué à la bataille de Spire (1703); des officiers supérieurs, chevaliers de St-Louis, et Pierre de Molen de la Vernède, marquis de Saint-Poncy, né au château d'Alleret près Blesle, le 8 avril 1754, page de la Dauphine, capitaine de dragons, puis syndic du clergé et de la noblesse de l'élection de Brioude, député suppléant aux États généraux où il ne siégea pas. Il fut l'un des cinq gentilshommes qui offrirent de se constituer otages de Louis XVI; un préfet de la Hte-Loire, etc.