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Le premier sujet de cette famille, mentionné dans le second volume du Nobiliaire de Guienne, est: Messire Jean Thibault-Nicolas Moreau, écuyer, seigneur baron de Montcheuil, seigneur de Villejallet, Saint-Martial de Valette et Saint-Martin des Isles, pourvu de l'office de conseiller du roi, pui président-trésorier de France, général des finances et garde-scel de la généralité de Poitiers, par les lettres patentes du 21 janvier 1743, charge qu'il exerça durant 20 ans. Deux des fils assistèrent, à Périgueux, aux assemblées de la noblesse de 1789 et votèrent pour les députés de l'Ordre aux États-Généraux. L'ainé est qualifié, comme son père, baron de Montcheuil, et le deuxième est inscrit: Messire Jean-Marie Moreau, chevalier, seigneur de Saint-Martial, président en la souveraine cour des aides des finances de Guienne; une des sœurs de ces derniers, Radegonde Moreau de Montcheuil, veuve de messire Pierre de Maillard, chevalier, seigneur de la Combe, seigneuresse de Bretanges, Champelat, Lascoux et autres places, vota également par procuration; une autre sœur, Marie-Redegonde, épousa, en 1795, Pierre-François Romanet du Caillaud, famille de la généralité de Limoges, où deux de ses membres figurent dans l'Ordre de la Noblesse aux États-Généraux, en 1789. Le petit-fils du baron de Montcheuil, trésorier de France, Jean-Philibert Moreau baron de Montcheuil, ancien émigré, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, fut maire de Nontreon et membre du conseil général de la Dordogne. Un des représentants de cette famille, Albert Moreau de Saint-Martin, ancien officier d'infanterie, marié à Mlle de Moneïs d'Ordières, fit, à sa sortie de Saint-Cyr, la campagne de Chine où il se distingua. Démissionaire quelques années après, il reprit du service en 1870 et commanda, en qualité de lieutenant-colonel, la 3ème légion des Mobilisés de la Dordogne.