Français
Au commencement du XVIIème siècle, cette famille fournit à l'armée plusieurs officiers, et en 1695, un de ses membres, dont les descendants ont également suivi avec distinction la carrière des armes jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, fut pourvu de la charge de capitoul de Toulouse. En tête du titre confirmatif de cette charge et du droit de jouir héréditairement de la noblesse et de ses prérogatives, daté de Toulouse, 31 juillet 1782, sont peintes les armes ici blasonnées. Jean-Barthélemy, sieur de la Mothe, écuyer, officier d'infanterie, quitta la Provence, avec ses deux frères, également officiers (Mathieu Nadal, sieur de la Rivière, et N. Nadal, sieur de Comrebune) dans les premières années du XVIIème siècle, et vint se fixer en Périgord, au bourg de Saint-Aigne, près Bergerac. En 1633, il épousa Jeanne d'Adhemar et eut entre autres enfants, Léonard, sieur de la Pommarède, major de la ville d'Arras en 1691, et capitaine au régiment de Mortemart, en 1706, et Pierre François de Nadal, capitoul de la ville de Toulouse en 1685. Ce dernier se maria avec Megdeleine de Paty, fille de Jean Paty, écuyer, seigneur de Luzié, secrétaire du Roi, maison et couronne de France. De ce mariage provint: Charles de Nadal, sieur de la Mothe, qui épousa, en 1727, Marie de Fayolle, fille de César, seigneur de Mons et de Charmat. Ici doit trouver place Jaques de Nadal, sieur de la Mothe, dont la fille contracta mariage le 21 décembre 1700, au lieu de Bournazel, paroisse de Lanquais, avec Marc de Larmandie, chevalier, seigneur de Longa. De l'union de Charles avec Anne de Fayolle, naquirent entre autres fils: Jean, brigadier des gardes du corps du Roi, capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis — branche aujourd'hui éteinte — et autre Jean émigré, chef de bataillon, également chevalier de Saint-Louis, décédé