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Les titres justificatifs de la noblesse de cette famille ont été produits en expédition en forme par Alain, écuyer, seigneur de la Coste, garde du corps du roi, né le 16 mars 1715, et demeurant dans la vicomté de Turenne. Ces titres constatent que le sixième aïeul d'Alain était noble Léonard, écuyer, seigneur de Laval, en Périgord, où les Nicolas étaient établis bien longtemps avant 1595. Ils avaient pour chef , à cette époque, Jean, écuyer, seigneur, dont les archives de la famille de Nicolas du Plantier font connaìtre tous les descendants jusqu'à nos jours. La branche ainée s'étant éteinte dans la personne de Jean, écuyer, seigneur du Repaire, dont deux fils capitaines au régiment de Romainval, moururent avant lui sans laisser de posterité, tous ses biens passèrent aux du Saillant-Comborn, qui descendaient par leur mère du seigneur de Laval. Mais la famille subsiste encore dans les descendants de Pierre, dit le cadet des Grèzes, second fils du seigneur de Laval, qui épousa, en 1595, la fille unique du seigneur du Mas, paroisse de Saint-Rabier. Par acte du 6 aoùt 1656, une place dans l'église paroissiale pour sa sépulture et celle de ses descendants à perpétuité fut concédée à Antoine, seigneur du Plantier. Un grand nombre de membres de cette famille ont servi avec distinction dans l'armée et dans l'Eglise. Parmi les premiers, Pierre, seigneur des Cahmps, gendarme de la garde; son père, Jean, seigneur du Bos, garde de la Manche du roi; un autre du même nom, capitaine de carabiniers, tous morts sur le champ de bataille; Alain, garde du corp du roi; Jean, seigneur du Plantier, écuyer, capitaine au régiment de Périgueux, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. Parmi les seconds, messire noble Pierre, seigneur du Plantier, prieur curé de Villac, et Pierre, écuyer, seigneur de