Français
Branche de la maison des Pelissier ou Pellissier très distinguée en Auvergne, anoblie en 1664, maintenue noble en 1666, sur preuves remontant à Michel Pellissier établi à Clermont, élu de cette ville en 1508. Jean, son fils, capitaine de la paroisse St-Pierre en 1533, lors de l'entrée du roi François 1er à Clermont, consul (1548), fut père de noble Antoine Péllissier avocat à la cour des aides, auteur de Pierre Eustache seigneur de la Tour-d'Opme (1624), qui était dit originaire du Puy et fut marié à Madeleine Fouilhoux. Il fit une très grande fortune et laissa Mathieu seigneur de Feligonde écuyer, conseiller secrétaire du roi (1664), qualifié marquis de la Garde d'Opme (1641), époux de Renée du Prat, d'où: 1° François qui suit; 2° les seigneurs de la Vernede, de Vassel, de la Tour-d'Opme, éteints à la fin du XVIIIème siècle dans les de la Bastide, les de la Villatte et les Andraud de Lignerolles. François fut la tige des seigneurs de Feligonde, de Saulces, du Châtelard, de Villeneuve, etc., répandus en Auvergne, Bourbonnais, Limousin, etc., et qui ont produit: des chanoines de la cathédrale de Clermont; un abbé de Montpeyroux, syndic du clergé d'Auvergne; des conseillers à la cour des aides de Montferrand et au présidial de Clermont; un lieutenant-colonel du régiment de Piémont tué à Malplaquet en 1709; divers officiers de cavalerie, chevaliers de St-Louis; deux députés du Puy-de-Dôme, etc. Plusieurs rameaux, l'un d'eux a été substitué aux noms et armes des marquis de Léothoing d'Anjou; un autre est en possession du titre de comte héréditaire du St-Empire, par suite d'alliance avec les Chastenet de Puységur et les Bercheny.