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Cette maison noble et illustre, éteinte depuis plusieurs siècles, tire son origine de la Cité de Périgueux, où elle possedait de temps immémorial, trois anciens château situés, est-il dit dans Courcelles, l'un sur le terrain des Arènes dont il avait retenu le nom, les deux autres bâtis sur le mur de l'enceinte de la Cité et reposant sur les débris des constructions romaines. Ces seigneurs, ajoute le généalogiste, étaient originairement les chefs de la Cité de Pèrigueux, et exerçaient une grande influence sur l'administration et les affaires de cette ville. Geoffroy du Vigeois, dans sa chronique, écrite au XIIème siècle, leur donne le titre de Prince et fait remarquer qu'ils étaient d'une haute extraction, alti sanguinis. Ils jouissaient de grands privilèges dont les comtes du Perigord renouvelaient la confirmation à chaque avènement; ils avaient des droits sur le fait et exercice de la justice et de la police de la ville de Périgueux, et possédaient, en fief, et héréditairement, un droit de viguerie sur les étrangers qui venaient au Puy St-Front (Périgueux), levaient cinq deniers sur la taille due aux comtes et sur toutes les redevances que ce derniers y possédaient; et ils prélevaient également un droit sur celui que ces mêmes comtes Périgord percevaient sur la monnaie, le fer et divers comestibles, etc., etc. Dans une liste assez étendue de seigneurs rendant hommage au comte de Pèrigord, M. Dessalles, dans son "Histoire du Périgord" , fait connaìtre les noms de Pierre et Hélie, dont il énumère les domaines et droits qu'ils avaient sur le territoire périgourdin. Il cite également quatre frères nommés: Emenon, Itier, Hélie et Pierre, auxquels le comte de Pèrigord, vers 1226 ou 1227, accorde une charte où il leur reconnaissait des privilèges, contraires, dit M. Dessalles, à l'administration municipale du Puy-Saint-Front. Le même auteur rappelle