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La famille Roboly, Robolly ou Reboli était divisée en plusieurs branches dans le XVIIème siècle: il y en avait une à Aix, une à Marseille et une autre à Costantinople. Bernard Roboli figure comme témoin dans la donation faite par Hugues des Baux aux Templiers de la terre de Lansac, entréban, terroir d'Arles, à la date du 12 décembre 1234. Jean Roboli, d'Arles, par son testament, en date du 21 novembre 1419, fait héritière par substitution Laurette Robole, sa soeur résidant à Aix. Bertrand Roboli était procureur du pays de Provence en 1431. Il conste, par un acte du 19 septembre 1525, notaire Borily, d'Aix, qu'il y avait des Roboly à Aix à cette époque. Benoit et Elzéar Roboly, frères habitaient Barjols en 1527 et épousèrent deux soeurs: Sibille et Claudie de Colonia. Sébastien, seigneur de Saint-Martin de Crau, avocat, conseiller référendaire du roi en la chancellerie de Provence (en 1613) avait épousé Etiennette de Vitalis. La terre de Saint-Martin de Crau, au terroir d'Arles, est restée la propriété de la famille jusqu'à la Révolution française. Martin, son fils, docteur ès-droits, époux de Catherine de Répelen, était aussi conseiller référendaire du roi en la chancellerie de Provence (1641). Jean-Antoine, autre fils de Sébastien, époux de Elisabeth de Moustier, fille de François et de Madeleine de Cottolendy, fut échevin à Marseille en 1663. Jean-François, fils de Martin et époux de Baptistine d'Andrea, étant allé à Costantinople y fut nommé résident pour le roi pendant l'absence de l'ambassadeur de Louis XIV, M. de la Haye de Ventelet en 166.. et ensuite consul du commerce. Le roi voulant le récompenser des services qu'il lui avait rendus lui permit, par un brevet signé de sa main, et qui est au pouvoir de la famille, de demeurer à Costantinople et accorda en même temps