Français
François, seigneur de Beauregard, fit enregistrer ses armes à l'Armorial de 1696. On trouve de nombreux personnages de ce nom dès le milieu du XIIIème siècle, mais ce n'est qu'à partir de nobilis Guillelmas de Albono dominus de Roshia alias Rosseria, Rossière, Rochiere et la Roussière, bailli de Mayres, en 1370, pour Philippe de Levis, sire de la Roche, vicomte de Lautrec, qu'on peut suivre par actes authentiques la filiation de cette maison pendant dix générations, jusqu'à la fin du XVIII siècle. Suivant La Chenaye-des-Bois, Etrennes à la noblesse, année 1780, Sylvain troisieme fild de Guy V, dauphin de Viennois, et de Bèatrix de Savoie, serait passé en Vivarais où il aurait épousé Jeanne, fille et unique héritière du chevalier Jean, en 1240. Les productions faites devant l'intendant de Languedoc, suivies d'un jugement de maintenue de noblesse, en date du 5 janvier 1671, commencent la filiation à François, qui eut pour femme Marguerite Charrière, de Mayres. Elle hommagea, le 21 janvier 1461, devant Boisson, notaire, au baron de Montlaur, ce qu'elle possédait à Mayres. M. Raymond de Gigord, dans La noblesse de la sénéchaussée de Villeneuve-de-Berg en 1789, où figura demoiselle Marie, pour son fief de Mayres, commence la généalogie de cette maison à François, mari de Marguerite Charrière qui paraît veuve en 1461. Le dernier fut Michel-Bruno qui transigea, le 7 janvier 1717, devant Berthon, notaire à Jaujac, avec Etienne Chambon, de Villeneuve-de-Berg, mari de Louise Maurin, fille d'Hilaire, ancien juge de la ville d'Aubenas. Le 16 mai 1718, il donna quittance des constitutions dotales faites par Joseph Riouffol, lieutenant de juge de Gluiras, et par Noémi Champs, sa femme, en faveur d'Angélique-Henriette Riouffol, leur fille, épouse dudit Bruno, dont six enfants qui ne laissèrent pas de postérité.