Français
Nous trouvons le nom de cette famille écrit Solier, Sollier, Soulier, Dusolier, du Solier, etc. M. R. Gigord, fait remonter la filiation de cette maison à Raymond, qui épousa, le 3 février 1488, Blanche de Verras. Il mourut en 1526. Son fils Antoine rendit hommage au seigneur de la Voulte, le 12 août 1527. Il testa, le 8 août 1549, et mourut trois jours après. Il avait épousé, en 1529, Anne Faure, fille de Bernardin, receveur du pays de Vivarais. Son fils Antoine du Solier embrassa le parti de la réforme et épousa, le 19 juillet 1562, Anne d'Allard. Son fils David, eut ses biens confisqués. Il épousa, le 14 juin 1617, Sarah de Laurens, dont entre autres: Etienne, qui rentra dans le sein de l'Eglise catholique. Il épousa, le 29 mars 1649, Marie, fille de René, châtelain de Saint-Vincent-de-Barrès et de Martine de Pibères. René du Solier de Saint-Vincent-de-Barrès, fils de feu noble Etienne et neveu de Daniel du Solier qui furent maintenus dans leur noblesse par jugement souverain du 12 décembre 1668, fut déchargé des poursuites contre les usurpateurs des titres de noblesse, le 19 mars 1698. Messire Jean-Louis Dusolier, ancien commandant du corps royal d'artillerie et du génie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, seigneur du Saget et du Griotier, habitant audit Griotier, éloigné du Mein de trois lieues, âgé de 70 ans, est témoin aux preuves de noble Charles-Alexandre de Moreton, le 11 novembre 1773, pour être reçu chevalier de Malte. Son cachet se lit comme les armes dessinées. de même dans les preuves de demoiselle Charlotte-Sophie du Solier pour être admise à la maison de Saint-Cyr. Ces preuves que donne M. A. Le Sourd dans son intéressant travail sur les demoiselles de Saint-Cyr originaires du Vivarais, indiquent des alliances avec les familles de