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Cette famille est originaire du Berry où elle possédait autrefois diers fiefs et seigneuries, et notamment ceux des Pruneaux, du Breuil, de Pousieux, de Manson, de Varennes, de Maubois, de Saulnay et de la Marchandière. En 1701, Ganelo et ses successeurs faisaient des dons dans l'église de Saint-Austrille de Chatellon-sur-Indre. Un Sorbiers se distingua à la bataille de Bouvines (1214). Un autre défendit vaillamment la place de Montereau contre les Anglais. Charles et Abel étaent gentilhommes d'armes dans la compagnie du chevalier Bayard. Françoise était dame d'honneur de Mme Rénée de France (1550). Dans l'Histoire de son temps, de Thou fait honorable mention de cette famille et de la terre des Pruneaux. Sauvegarde accordée par Henri III à son fidèle ami Georges de Sorbiers, 29 octobre 1575. Brevet de pension, etc., par Henri III à Roch de sorbiers, seigneur des Pruneaux, pour bons, continuels et signalés services rendus à son frère le duc d'Alençon, en Flandres, où ilétait son ambassadeur, et avait dépensé plus de 3500 livres de son bien (12 octobre 1578 et 13 novembre 1586). Commission du roi au seigneur des Pruneaux le 3 juillet 1590, pour accorder MM. de Montpensier et de Nevers au nom du roi. Sous l'ancienne monarchie, divers membres de cette famille ont été officiers supérieurs dans l'armé et occupé auprès des rois de France, des charges de grand échanson, grand sénéchal, panetier, chambellan, premier écuyer et gentilhommes de la chambre. Pierre-Alexandre, seigneurs de la Marchandière et de Saulnay, assista à Tours, en 1789, aux États-généraux de la noblesse. Un conseil de guerre tenu à Buzançais (Indre), le condamna à mort, le 24 germinal, au IV, pour avoir "donné asile à des émigrés, à des prêtres, fait dire dans "son chateau des messes clandestines, été l'invesgateur et l'un des chefs du mouvement royaliste de