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Noblesse dont le nom s'est diversement écrit Souberan ou Soubeyran. Établie en Haut-Vivarais à la fin du XVème siècle, elle se divisa en deux branches: I° Jean, mort en 1502, fut la tige des Soubeyran de St-Julien, des du Monteil, des du Clos, des d'Auteroche et des Soubeyran de Saint Prix qui se sont ramifiés en Vivarais, où ils existent encore, après avoir produit: des baillis de Chalencon et de Crussol; des avocats du roi au Présidial de Nîmes; un châtelain de Privat bailli de Boulogne, qui assista en 1655 aux Etats du Vivarais; des officiers , chevaliers de Saint-Louis; un receveur général, directeur des domaines du roi en la généralité de Tours; un député de l'Ardèche à l'Assemblée législative et à la Convention nationale, dont le fils naturel: Oscar Saint-Prix, officier de la Légion d'honneur, député et sénateur de l'Ardèche, a été tige d'un rameau actuellement possessionné à St-Péray. Humbert représentant de la branche aînée, dite de Saint-Prix, juge d'instruction au tribunal de la Seine, a épousé le 5 décembre 1893 Marguerite Loubet, fille du Président de la République, d'où postérité. 2° Innocent, écuyer, qui testa en 1503 et s'établit sur les confins du Velay. De lui sont descendus les seigneurs de Montgiraud, barons de Chaneac, maintenus dans leur noblesse le 16 décembre 1670, éteints au début du XIXème siècle, parmi lesquels on distingue: Innocent II seigneur de Montgiraud, marié le 1er février 1593 à Isabeau Farnier, dame de Montgiraud, et en deuxièmes noces à Françoise Mathias, lequel négocia au château de Solignac avec le sénéchal de Chaste, le 14 octobre 1594, la reddition de la ville du Puy aux royalistes; Antoine, seigneur de Montgiraud, convoqué au ban de 1689; François-Philibert, écuyer, seigneur de Montgibaud, capitaine de cavalerie au régiment de Sibourg, inscrit en 1696 dans d'Hozier; et