Français
On trouve sous ce nom latin la maison d'Espaly, très antique chevaleire tirant son nom du château d'Espaly près le Puy, lequel subsista jusqu'au XVIème siècle, époque ou il fut assiégé par une troupe de Huguenots sous le commandement du célèbre Blacons, lieutenant du baron des Adrets, et par eux démoli et rasé. Pons et Odon souscrivent comme témoins à une donation faite en 1031-1053, par Heldegerius, prévôt de l'église du Puy au convent de St-Pierre-le Monastier. Guillaume d'Espaly, chanoine du Puy souscrit comme témoin le 15 mars 1088, à l'acte de confirmation par Guillaume de Goudet, doyen du Puy, Adhémard de Monteil et le chapitre de l'hôpital St-Nicolas d'Aiguilhe et de son cimetière. Garnier Espaly, chevalier (1115-1180), est dit père de Guillaume qui, en 1189, au moment de son départ pour Jérusalem fait un emprunt à la collégiale de St-Georges du Puy. Bompard cède vers 1176, à la même collégiale, tous ses droits sur le terroir de Chassende, tandis que l'année suivante Comarc abandonne à l'hôpital Notre-Dame-du-Puy, ceux qu'il possédait sur le lieu de Ramourouscle près Bains. Gilbert vivait en 1191. Bertrand, sur le point de se faire chartreux, donne en 1197, son château et sa terre d'Espaly, à Bertrand de Chlencon évêque du Puy et à ses successeurs. Il paraît être le dernier de la branche aînée des seigneurs d'Espaly, mais un rameau cadet s'est perpétué par Celebrus, chevalier, marié a N. d'Arzon (1226). Il a produit: Bernard d'Espaly, troisième abbé de Doue (1233); Gilbert et Armand, chevaliers, l'un et l'autre mentionnés le 20 juillet 1255 dans l'acte de renouvellement par le chapitre du Puy de l'ancienne charte des obits communs aux clercs de Notre-Dame et aux religieux de l'abbaye de St-Pierre-le Monastier; Garnier, chevalier, père de Bompard (1261); Falcon, chanoine de St-Agrève (1258); autre Falcon, chanoine, bayle