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Cette maison, qui a pris son nom du château et de la tour de Vassinhac, en bas Limousin, est une des plus anciennes et des plus considérables du Limousin. Elle était décorée de la chevalerie dès les temps de Philippe-Auguste et au commencement du règne de saint Louis. Elle compte un sénéchal d'Arthur de Bretagne, vicomte de Limoges en 1300; après 1400, des gouverneurs de la vicomté, ville et château de Turenne jusqu'en 1677; un évêque de Vabres, dès l'an 1364, et, dans le même siècle, un de ses membres occupait une charge à la cour des papes d'Avignom. Et depuis le règne d'Henry IV, on peut dire que cette famille est toute militaire. Dans les guerres de Louis XIV, neuf frères du nom de Vassinhac-d'Imecourt étaient dans le même temps au service avec leur père, lequel était mestre de camp de cavalerie; il avait pour major son fils ainé et quatre de ses autre fils étaient capitaines dans le même régiment. Cinq de ces jeunes gentilshommes furent tués au service; et ce qu'il y a de particulier, c'est que le père avait eu un pareil nombre de frères qui avaient tous également péri en servant dans les troupes. Il n'existe peut-être pas, ajoute le généalogiste Courcelles, de famille noble en France qui ait, en si peu de temps, versé autant de sang pour la patrie. La maison de Vassinhac, dont la filiation est suivie depuis la fin du XIIème siècle, a formé trois branches principales, don plusieurs sujets tiennent au Périgord par des alliances et la possession de plusieurs fiefs. De la prèmiere, sont issus les seigneurs de Vassinhac, marquis d'Imecourt, en Champagne. Déjà il en était sorti la branche de Beyssac, en Limousin, dans le milieu du XIIIème siecle. De ces branches celle d'Imecourt seule existe. Le comte