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On trouve le nom de cette maison diversement écrit Avout et Avoust. Les chartes et titres de cette famille, et qui se trouvent tant à la Chambre des Comptes de Dijon qu'aux archives du château de Vignes, établissent la filiation authentique depuis Aymonin Avout, vivant en 1380. Elle a été maintenue dans sa noblesse par jugement du commissaire du Roi, du 12 mars 1698. Depuis, elle a fait de nouvelles preuves devant d'Hozier pour l'admission de plusieurs de ses rejetons à la maison royale de St-Cyr, en 1771 et 1775, et à l'école militaire de 1753 à 1785. La souche de la maison d'Avout s'est divisée en deux branches en 1661, à la mort de Nicolas Avout, seigneur de Vignes, capitaine au régiment de Bussy-Rabutin, marié en 1641 à Edmée de Sainte-Maure, soeur du duc de Montausier. Cette famille est représentée en Périgord par les descendants des deux jeunes frères du prince d'Eckmühl. Messire Jean-François Avout, capitaine au Royal-Champagne, cavalerie, laissa quatre enfants: 1° Julie, née en 1769, élevée à St-Cyr, mariée à Marc-Antoine, comte de Beaumont, lieutenant-général, pair de France; 2° Louis, maréchal de France, prince d'Eckmül, duc d'Auerstaedt. Ce fut le plus grand homme de guerre d'une famille qui en a tant produit. La victoire d'Auerstaedt pout être comparée aux plus belles victoires de Napoléon Ier. Longtemps avant cette époque, la famille jouissait d'une grande réputation de valeur militaire, et on disait communément en Bourgogne, à la naissance d'un enfant: C'est une lame qui sort du fourreau. Dudit prince d'Eckmül, il ne reste plus de descendance masculine; 3° Alexandre baron d'Avoust, maréchal de camp; de son mariage avec Alize Parisot, est né Jules Avout, chef d'escadron, père du baron Louis , marié à Fany Egeberg; 4° Charles, chef d'escadron, marié à Clara de Cheverry, enfants: Léopold, qui suit,