Français
On trouve sous ce nom patronymique une grande maison du Dauphiné, celle des Sassenage, mentionnée avec Guigue, fils puiné de Raymond I Bérenger, baron de Royans (1140), dont la postérité se divisa en deux branches: 1° les seigneurs de Berenger, seigneurs et marquis du Guâ; 2° les de Berenger, dits de Sassenage, issus d'Aymar de Berenger, seigneurs du Pont-en-Royans, marié à Béatrix de Sassenage, héritière de la première maison de ce nom, dont le fils Henri, baron de Sassenage, chevalier (1338), tué par les Anglais (1351), prit le nom et les armes de Sassenage. Son descendant Alphonse, baron de Sassenage, marquis du Pont-en-Royans, seigneur d'Izeron, épousa en secondes noces (3 mars 1669) Clauda de Bayle de la Motte-Brion, héritière de la baronnie de Vachères-en-Velay (fille de René et de Paule de Clermont-Chaste). Leur fils cadet: René-Ismidon, comte de Sassenage (1672-1730), baron de Vachères et des États du Velay, premier gentilhomme de Philippe, duc d'Orléans, s'allia à Marie-Thérèse d'Albert de Luynes (fille de Charles-Honoré, duc de Luynes, pair de France, chevalier des ordres du roi, et de Jeanne-Marie Colbert). Il vendit Vachères, le 19 avril 1720, à Jean et Honoré de Mailhet. La posterité du marquis de Sassenage, son frère aîné, s'est éteinte par Camille de Sassenage, marié en 1755 à Raymond-Pierre marquis de Bérenger, comte du Guâ, dont le petit-fils, pair de France en 1821, fut le dernier de sa maison. Nombreuses illustrations. Grandes alliances.