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Bérenger fut pourvu de la charge de procureur d'office en la baronnie et châtellenie d'Argental, en 1488, par Pierre, sire de Beaujeu, comte de Forez, qui avait acquis la baronnie d'Argental de dame Marguerite de Montchenu. Bérenger exerça cette charge sous Pierre et puis sous Anne de France, sa veuve, sœur de Charles III et régente du royaume, jusqu'en 1522 qu'il en fut de nouveau pourvu par le connétable de Bourbon et peu de temps après par le roi François I. On conservait dans les archives de la Grand-Maison (manoir principal de la famille) une lettre d'Anne de France, adressée à Bérenger, qui lui ordonnait de faire réparer incessamment la poutre dorée de la grande salle du châteu d'Argental. Il est fait mention de lui dans la fameuse transaction du 3 mai 1463, entre Marguerite de Montchenu et les habitants de Bourg-Argental. Bérenger fut marié deux fois. Il épousa en premières noces, par contrat du 1er décembre 1472, Catherine Claron de Villedemont (de Villa de Mons alias Clarona), fille de Jean de Villedemont, du lieu de la Théollière, au diocèse de Vienne, laquelle, par son testament du 8 octobre 1487, voulut être enterrée honorablement dans l'église paroissiale de Bour-Argental, "ubi voluit cepelliri honorifice secundum persone sue statum bonorum que suorum possibilitatem". Il épousa en secondes noces Claudine Paulat. Dans le testament qu'il fit le 23 mars 1522, avant Pâques (c'est-à-dire 1523), il élit sa sépulture dans le même église et fit exécuteur de ses dernières volontés Hugues Paulat, châtelain de Sint-Etienne de Furan.