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Cette famille est du rameau des premiers seigneurs de Genestet. Elle compte parmi ses membres les marquis de St-Didier-Nérestang, barons d'Aurec, de Montbonnet, etc. Issus de Vidal "forbisseur", mort après 1656, marié à Isabeau Goutte, d'où: Jacques "forbisseur" puis bourgeois, 2° consul du Puy, seigneur de Seneujols et d'Auteyrac, allié le 10 novembre 1641 à Marguerite Chabanon, d'où: Claude-Dominique, seigneur de Seneujols et de Montbonnet, bourgeois mort avant 1699, laissant de Marguerite de Jacquet: Jacques de Gestenet, baron de Seneujols, de Mirmande, etc., qui devint le plus riche capitaliste du Velay. D'abord président au présidial, juge-mage et lieutenant-général de la sénéchaussée du Puy, anobli par une charge de secrétaire du roi, maison et couronne de France (18 juillet 1710), il épousa Marguerite de Fay de la Tour Maubourg, soeur du maréchal de ce nom et acquit le 1er mai 1733, du duc de Gadagne, les baronnies de St-Didier, d'Aurec et le marquisat de Nerestang. Personnages marquants de cette branche: plusieurs chanoines de N.-D. du Puy, dont deux prévôts de la cathédrale du Puy, l'un Claude de Genestet (1699-1708), vicaire-général du diocèse, inscrit dans d'Hozier; un abbé de Doue: Jean-Louis Genestet (1729-1741); un syndic de la collégiale de St-Vosy (1747). Jacques-Vincent qualifié marquis de St-Didier-Nerestang, admis en 1755 aux États du Velay, fut le père de Jean-Hector-Éleonor, marié à Louise de Besse de la Richardie, tous deux arrêtés et exécutés à Paris, le 28 juin 1794, d'où le marquis de St-Didier-Nerestang existants (Auvergne-Bourbonnais). Belles alliances.