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Chevalerie dont l'origine se perd dans la nuit des temps et qui paraît être un rameau des premiers barons du Mezenc. On trouve son nom diversement écrit Itier, Ithier et parfois Ytier. Un seigneur du nom d'Itier et sa femme Blitgarde firent une donation au monastère de St-Chaffre en Velay en 947. Leurs fils Étienne Itier, marié à Ermengarde, donna à la même abbaye en 955, dix mas compris dans la viguerie d'Issarlès. Un autre Itier était seigneur de Chadenac et de Bruc en 1023. Son fils Pierre, à la suite de démêlés avec l'abbaye du Monastier, en reut une assez forte somme pour s'équiper, afin de prendre part à la première Croisade. Dans l'ancienne charte dite des Chevaliers du Mezenc, datée de 1096 et qui figure dans le cartulaire du Monastier, Pierre Itier est témoin avec les évêques de Clermont, de Viviers, du Puy et de Mende. Pierre, étant sur le point de prendre la croix, abandonna à l'abbaye de Mazan, en 1209, le droit de pêche dans le lac d'Issarlès. Dès le XIIème siècle, cette puissante maison avait formé la branche des Itier de la Clause près Saugues, qui a parfois porté le nom de Salgue ou de Saugues. Une autre branche des Itier dits: de Trabe, seigneurs de Soubrey (Velay) et de nombreux fiefs en Vivarais se sépara au XIIIème siècle. Quand aux Itier de Géorand, ils étaient encore representés en 1451, par Jean Ithier, damoiseau, fils d'autre Jean et de Polie de la Tour Saint-Vidal, qui rend hommage à Antoine de Lèvis, comte de Villars, baron de la Roche-en-Régnier, etc., du château et seigneurie de Géorand, comme avaient fait ses ancêtres en 1341 et 1264. Son descendant Marc, baron de Géorand et de Soubrey, fils de François et de Marguerite de Montagu, épousa vers 1590, Jeanne