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Ce nom se rencontre dans les archives d'Annonay vers la fin du XVIème siècle. Antoine Marcha était consul d'Annonay en 1559. Au XVIIème siècle on les trouve nombreux en cette ville, où ils sont représentés aujourd'hui par M. Edouard Marcha, dernier du nom, n'ayant laissé que deux filles, Mesdames Perret et Georges Moureton. M. R. de Gigord, dans la Noblesse de la sénéchaussée de Villeneuve-de-Berg, fait commencer la généalogie de cette maison à François Marcha marié vers 1580. Elle s'éteignit en 1808 par Henri-Jean-François qui mourut à cette époque sans postérité et laissa ses biens à son neveu Henri-Jean-François de Salles de Gigord. Cette famille fut une des premières qui embrassa la religion réformée. Nous avons relevé dans le riche Chartrier du château de Vaurenard, près Villefranche (Rhône), les quelquesnotes qui suivent et que nous croyons intéressant de donner ici. " Le 11 mai 1614, Mariage de Monsieur Maître Pierre Marcha, ministre du Saint-Evangile, natif de la ville d'Annonay, habitant à Boffre, fils de M. Izac Marcha, d'une part et demoiselle Suzanne de Bourdier, fille à feu noble Pierre Bourdier, et demoiselle Marie de Burine de la paroisse de Saint-Pierreville en Bas-Vivarais. Procédant ladite demoiselle de noble Charles de Tremolet, sieur de Craux son cousin germain, de noble Claude Dussaut, sieur de Boissy, coseigneur de Saint-Montan, oncle de ladite demoiselle, de noble Pierre de Bourdier, son frère noble Etienne de Sanglier, sieur de Cachart. Reçu et signé Mercier, notaire de Gluiras." "Lettres données: audit Pierre Marcha par la Reine Anne d'Atriche pour le retenir en qualité de maistre des requestes de son hôtel, signé en bonne forme avec la prestation de serment du 3 au 12 mars 1618. Comitimus accordé audit Pierre, sieur du Pras qualifié de conseiller et maistre des requestes ordinaires, signées et données par le Roi,