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M. R. de Gigord dans la Noblesse de la Sénéchaussée de Villeneuve-de-Berg en 1798 donne une généalogie de cette maison qu'il fait descendre de Raymond, notaire à Saint-Pons-sous-Coiron, qui épousa, en 1481, Agnès de Narbonne. Cette alliance servirait peut-être à confirmer la tradition qui donne à cette famille une origine des plus anciennes et la fait venir de Saint-Thébéry, en Languedoc où elle serait connue dès 1140. Le 13 septembre 1769, Jacques, seigneur de Beaulieu, coseigneur de la Roche d'Aps, de Valvignères et de Saint-Thomé qu'il avait acquis de Hector-Dominique de La Garde Chambonas, en 1766, à la suite de nombreuses et glorieures campagnes, fut fait chevalier de Saint-Louis, puis maréchal de camp, le 1er janvier 1784. Il avait épousé, le 13 septembre 1769, Adélaïde de Fontanès, fille de Pierre, conseiller secrétaire du Roi. Messire Pierre de Fontanes, écuyer, frère de Adélaïde, épouse de Jacques de Mercoyrol, habitait Viviers. Leur petit-fils, Jacques-Clair-Louis-Numa de Mercoyrol de Beaulieu, épousa, le 24 mai 1854, Marie-Sidonie de Crousnilhon, dont trois fils: Roger, Numa et Henry, représentants actuels de la famille.