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Les armes de cette famille sont inscrites à Versailles dans la salle des Croisades, sous le nom de Renaud, lequel alla en Terre-Sainte au temps de la seconde croisade, de 1145 à 1188. Hélie est qualifié chevalier, seigneur de Monclar, châtellenie en Périgord, dans un acte d'acquisition de 1259 faite par lui en la paroisse de ce nom. C'est le premier sujet par lequel la Chenaye-Desbois commence la filiation, qu'il poursuit sans interruption jusqu'au 29 novembre 1763, date du mariage de Louis-Marie, marquis de Pons, brigadier des armées du roi, fils de Charles-Philippe, comte de Pons, seigneur de Saint-Maurice, lieutenant-général des armées de roi, avec demoiselle Marie-Anne de Cossé-Brissac, fille du lieutenant-général de ce nom. Cette maison, ajoute ce généalogiste, des plus anciennes du Périgord, a possédé depuis près de 500 ans la terre de Saint-Maurice, ancien repaire noble, ayant juridiction sur Saint-Maurice et Saint-Lauren-des-Bâtons, commune de Sainte-Alvère. Au sujet de la branche de Saintonge, Courcelles dit que c'est de la haute considération dont jouissait la maison de Pons, qu'est venu ce vieil adage: Si roi de France ne puis être, sire de Pons voudrais être.