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Excellente famille de robe, anoblie en décembre 1652 et maintenue dans sa noblesse le 8 mars 1671. Blaise Pradier, notaire royal au Puy en 1490, est dit père de Georges notaire royal, secrétaire de la maison consulaire, aïeul d'autre Georges (1580), docteur ès droits, conseiller au sénéchal du Puy, marié à Catherine d'Orvy d'Agrain, d'où entre autres enfants: Hugues Pradier d'Agrain seigneur de Trintignac, la Ribeyre, Saussaguet, etc., conseiller du roi et receveur des tailles du diocèse, lequel après avoir épousé vers 1620 Marguerite de Colomb, acquit successivement, le 7 juin 1638, des de Crémeaux, les seigneuries de Mons et de St-Julien-d'Ance; en juin 1643, de Claude de la Guiolle, la baronnie d'Agrain et dépendances; le 26 mai 1645, de Mgr Henri de Maupas du Tour, évêque du Puy, au prix de 12.000 livres, la seigneurie d'Arzon; enfin le 17 mai 1652, de Suzanne de Rochefort femme d'Antoine de Cusson, la terre de Rochefort près Alleyras. Jean Pradier baron d'Agrain, son fils, capitaine dans le régiment d'Auvergne, s'allia le 16 novembre 1653 à Marie de Fay-Gerlande, devint 1er consul du Puy en 1664 et fut convoqué en 1675, au ban et à l'arrière-ban de la noblesse du Velay. Il fit enregistrer en 1696, avec deux de ses frères, ses armoiries dans d'Hozier et eut plusieurs enfants. L'aîné Just-François Pradier, baron d'Agrain et de nombreuses terres en Velay, épousa le 17 décembre 1681 Marie-Marguerite de la Rochefoucauld, fille de Jean, marquis de Langeac, et fut l'aïeul de Marc-Antoine-Claude de Pradier, marquis d'Agrain, nommé premier président de la Chambre des Comptes de Dijon en 1770. Ses descendants, encore représentés en Bourgogne, ont été créés marquis d'Agrain avec institution de majorat, par lettres patentes du 26 octobre 1826. Des chanoines de N.-D. du Puy, dont: un viacaire général de l'évêque (1662); un doyen