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Cette famille, noble et ancienne en Périgord, a rendu dans les temps des guerre anglaises, et durant les troubles de XVIème siècle, de nombreux et importants services à la ville de Périgueux. La longue suite de sujets qui y ont occupé avec distinction les premières charges municipales prouve surabondamment la haute considération dont elle jouissait. De 1319 à 1561, on compte, en effet, dans la ville de la Cité, une trentaine de consuls ou maires de ce nom. Les maires seuls y sont au nombre de vingt, chiffre bien significatif quand on se reporte à ces époques où les habitants de Pèrigueux, en possession des droits de ville libre, s'administraient eux-mêmes et nommaient leurs maires et consuls. Mais ce n'est pas seulement dans la magistrature municipale que cette maison a donné des sujets rcommandables; l'armée lui doit, entre autres personnages marquants, un maréchal de camp, en 1659, sous le règne de Charles IX. Cette famille tient par ses alliances aux maisons d'Abzac, d'Aix, d'Armand de la Borie, de Lestrade, de Taillefer, etc.. En réparant à Périgueux une belle maison, il serait plus exact de dire le bel hôtel que Mme du Saulx tenait de son père, M. Frédéric de Gamanson, rue de la Constitution, n°2, les ouvriers ont mis à découvert, enchâssé dans un mur intérieur et caché sous une couche de mortier, un écusson présentant en relief des armoires parfaitement semblantes à celles qui sont données ci-dessus, incontestablement de la famille du Puy. Les membres de cette maisont avaient successivement occupé dans les XIVème, XVème et XVIème siècles les premières charges municipales, ce qui fait supposer avec raison qu'ils avaient dans la ville leur résidence habituelle. Aujourd'hui, la découverte qui vient d'être faite de l'ecusson aux armes de la famille, dans ledit hôtel, permet de conclure que les