Français
Antique chevaleire, tirant son nom de la petite ville de Saugues, dont la seigneurie en haute justice appartenait à la maison de Mercoeur, mais où elle était restée possessionnée ainsi que plusieurs coseigneurs. On la trouve successivement mentionné Saugues. Robert figure en 1140, dans le terrier de l'abbaye de Pébrac, comme témoin de la donation de Pons de Peyrusse à cette abbaye. Frastra est cité dans une charte de 1200. Guillaume, chanoine de Pébrac en 1208, assiste en 1224 à une donation faite à ce monastère par le chanoine Bompars. Noble messire Bermond, chevalier, vend des cens en 1233, sous la caution de Bertrand-Itier et figure comme garant d'une cession faite en 1235 à l'abbaye de Pébrac par Blau de la Roche. Itier, chevalier, est caution de Pons de Douchanès en 1234. P. vivait en 1248. Hugues, chevalier, est arbitre en 1255, d'un accord entre l'abbé de la Chaise-Dieu et le vicomte de Polignac. Bertrand est dit prêtre de Saugues et Armand, prieur de Monistrol-d'Allier en 1281et 1293. Jean est témoin en 1280, de l'hommage de Pons de Douchanès, seigneur de Thoras, à Beraud de Mercoeur seigneur de Saugues. Guillaume, abbé de Mazan, transige en 1295, au sujet de la fôret de Bauzon, avec noble Imbert, seigneur de Burzet. Bernard, chevalier de l'ordre du temple, commandeur de St-Gilles et Bertrand de Silva (la Séauve), emprisonnés au château royal d'Alais, subirent en 1310, un interrogatoire devant le représentant du légat du Pape. Mis à la question en 1311, ils avouèrent avoir assisté, dans un chapitre tenu la nuit, à Montpellier, à des pratiques de monstrueuse idôlatrie. Toutefois, ils reçurent l'absolution le 9 novembre 1312. Armand, chevalier, est mentionné en 1322. Étienne coseigneur de Mercoeur, rendit hommage en 1329 à l'abbé de Pébrac. Messire Hugues, est qualifié chevalier en 1332-1348.