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Le nom de cette maison est écrit dans les vieux titres, Syouraco, Sioraca, Ciouraco, Siourac et enfin Siorac. Par son ancienneté, sa noblesse d'extraction, ses alliances et ses armes, la maison de Siorac doit être mise au rang des plus distinguées et des plus honorables de notre province. Quoique le pillage et l'incendie du château de Siorac, pendant les guerres de religion, aient rendu difficile la découverte de tous les titres de la famille, ceux qui ont été sauvés de cette époque, et ceux qui ont survécu à la Révolution de 1789, lui permettent de prouver une existence noble depuis le commencement du XIIIème siècle. Ainsi il est certain: que noble Bertrand, donzel de la paroisse de ce nom, vivait à cette date, d'après une quittance dotale où il est dit qu'il constitua à sa soeur Bertrande, pour son mariage, 5,00 s., monnaie du Périgord, et des habits d'écarlate et des fourrures (archives de la famille); que le 6 février 1201, R. de Siorac, abbé de Sarlat, assiste à un traité passé entre l'abbé de Pontigny et celui de Cadouin; qu'en1283, Guillaume, qualifié damoiseau, par son testament, écrit en latin, institua pour ses héritiers: Bernard, Rodolphe et autre Bernard, et les substitua les uns aux autres; que le 10 juillet 1833, Aymeric, damoiseau, fils d'Aymeric, fit vente à Guillaume de Meynard, prêtre de Saint-Martin-le-Pin, des six pièces de terre et des prés qu'il possède dans ladite commune, acte passé à Ribérac, sous le sceau de l'official de Périgueux (archives de M. Bremond-d'Ars, allié de Siorac); qu'en 1349, époque où l'épidémie connue sous le nom de Peste-Noire, sévissait à Monpazier, Bernard était archiprêtre de Capdrot; qu'à la date de 1436, un noble Jean fit bâtir une châpelle à Siorac (où se voient les armes ci-dessus décrites) ; et enfin, que le