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On trouve sur cette famille quelques notices généalogiques qui autorisent à penser qu'elle tire son origine du lieu de Terrasson, villé située à l'extremité de la province du Périgord, aux frontières du Bas-Limousin et du Quercy. En effet, il existe dès le XIème siècle, à Terrasson, une famille de ce nom alliée aux vicomtes de Turenne. En Périgord le nom de cette maison figure dans plusieurs chartes jusqu'au XIIème siècle. Est-ce la même famille que l'on trouve à Lyon dans la seconde moitié du XVIIème siècle et qui a produit des hommes illustres dans la chaire, les sciences et le barreau? On serait porté à répondre affermativement à cette question, quand on examine les armoiries des Terrasson de l'Angoumois et des Terrasson de Lyon; ces deux maisons ont également le champ d'azur avec étoiles d'or, et, à l'égard des trois croissants d'argent entrelacés, que ces derniers portent dans le milieu de l'écu, ils se trouvent aussi dans celui des Terrasson d'Angoulême, excepté que ceux-ci (dit la Chesnay des Bois), ont tellement allongé les pointes des trois croissants, que ces pointes semblent se jondre l'une à l'autre et former une espèce de boule, un Monde, qui est la pièce principale des armoires des Terrasson d'Angoulême. Si, comme il est dit plus haut, la famille tire son nom du lieu de Terrasson, en Périgord, son droit de prendre place dans le Nobliaire de la province lui est doublement acquis. On sait, en effet, que, dans le courant de ce siècle, un de ses membres a épousé la fille ainée de Monsieur de Gamanson, famille périgourdine. Au reste, la noblesse de la maison de Terrasson est constatée par la maintenue de d'Aguesseau, 1666 et 1667, et par le vote, en 1789, à Angoulême, plusieurs de ses membres.