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Les armes de cette maison, décrites ainsi dans l'armorial manuscrit de la fin du XVIème siècle, sous le nom de François Tricard, seigneur de Rognac, se voyaient accolées à celles des Beaupoil de Saint-Aulaire, sur de vieilles tapisseries provenant de l'habitation, à Périgueux, de la famille de ce nom, située place du Greffe, aujourd'hui Daumesnil, en face de la cathédrale de Saint-Front, charmante maison à tourelles, qui a été démolie, il y a quelques années, pour faire place à une construction peut-être régulière, mais sans aucun style. De ce gracieux castel qui avait passé par mariage aux Saint-Aulaire, il nous reste une belle cheminée de la Renaissance, que l'on peut voir dans notre Musée départemental, et deux charmants dessins, l'un baron Jules de Verneilh-Puyraseau, l'autre de M. Vauthier, ancien architecte. Les armes de Tricard de Rognac, sauf l'adjonction d'une croisette au chef de l'écu, sont sculptées dans l'ancienne chapelle du couvent des Pères Augustins-Réformés, que fonda, le 10 mai 1615, le vicaire général de Mgr de la Béraudière, évêque de Périgueux, du nom de Tricard, couvent qui fut plus tard transformé en prison, et dont une partie est aujourd'hui affectée au Musée départemental. Cette famille compte un juge mage à Périgueux, lequel fut maire de la ville en 1497, et de 1653 à 1654, ce fut lui qui, député de la ville, à Paris, fit confirmer ses privilèges.