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La maison de Trion ou de Tryon, originaire d'Ecosse (dit Saint- Allais), remonte aux temps les plus reculés. Une branche passa en France et s'étendit dans les provinces du Périgord, de l'Angoumois et du Poitou, vers la fin du XIIème siècle. La filiation se suit depuis Aymeric Tryon, qualifié chevalier, vivant en 1318; son fils Pierre et son petit-fils Guillaume, son qualifiés damoiseaux, dans une enquête faite à leur requête, en date du 31 août 1445, pour rentrer en plusieurs possessions qui leur appartenaient dans la châtellenie de Nontron. Le nom de Montalembert a été incorporé à celui de Tryon, par suite du mariage contracté, le 7 avril 1516, de Pierre Tryon, chevalier, écuyer de Leygurat et autres places, avec Gabrielle de Montalembert, fille de noble Charles de Montalembert, d'Essé, d'Espanvillers et de la Rivière. C'est par la mort du dernier représenatant de cette branche, que les descendants de ladite Gabrielle, héritière des biens de son oncle paternel, se sont appelés depuis de Trion-Montalembert. Aux alliances les plus anciennes et les plus distinguées, cette maison joint à cet avantage, dit le même généalogiste, Saint-Allais, celui d'avoir rendu des services importants à l'Etat, et d'avoir scellé de son sang, sa fidélité et son dévouement à son roi. Elle n'a pas seulement fait ses preuves de noblesse pour entrer dans les Pages, dans l'Ordre de Malte et dans celui de Saint-Jean-de-Jérusalem, etc. En 1789, lors de la réunion des États-Généraux, elle a figuré parmi les votants pour les députés de la Noblesse.