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Famille établie en Bretagne depuis plusieurs siècles qui a produit une foule de personnages illustres. On rencontre sous ce nom: Jean, se croisa en 1190 (Chartes latines de 1191 à 1249 relatives aux croisés, provenant du cabinet Courtois); autre Jean, croisé en 1248 (Chartes latines de 1191 à 1249 relatives aux croisés, provenant du cabinet Courtois); autre Jean, ratifie le traité de Guérande en 1381; son sceau porte trois croissants, au chef chargé de trois quintefeuilles; Olivier fils de Geoffroi, seigneur d'Angrie, et de Barbe de la Porte, vivant en 1392, épouse Jeanne, dame du Bois de la Cour; Guillaume, marié à Antoinette de Cancoët, s'établit au XVI siècle en Bretagne. Cette maison a produit six chevaliers de Malte depuis 1597, et sept conseillers au parlement, depuis 1611, deux maréchaux de camp en 1702 et 1788; un évêque de Dax en 1733 décédé en 1736; un évêque de Léon, puis de Châlons-sur-Saône, aumônier de la reine Marie Leczinska, et abbé d'Eu au diocèse de Rouen, en 1773, décédé en 1806; un abbé de Noyers au diocèse de Tours en 1785, puis évêque de Nantes en 1819, décédé en 1822; un pair de France en 1815, lieutenant-général en 1823, père d'un général de brigade, blessé devant Sédan en 1870. Deux membres admis aux honneurs de la Cour depuis 1771. A ce nom, on attribue un signe distinctif de noblesse représenté par le blason que l'on a reproduit ci-contre et qui confirme aussi à travers ses emblêmes, au point de vue historique et héraldique la certitude d'une valeur remarquable. Armes de cette famille: d'argent à trois aiglettes de gueules, becquées et membrées d'azur. Devise: Aquila non capit muscas.