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D'Angerez, Anjeres, Augeres, d'Angérieu, d'Augirieu, Dangeres, tel est le nom d'une ancienne maison chevaleresque du Forez qui avait donné son nom au lieu dit d'Angérieu (Chandieu). Une branche passa en Vivarais où elle posseda la seigneurie de Bruson et du Mein; le rameau des seigneurs du Mein s'est éteint au XVIIIème siècle dans les Roquefeuil. Cette famille que l'on trouve dès le XIème siècle dans les Roquefeuil. Cette famille que l'on trouve dès le XIème siècle, eut de brillantes alliances. Jacques d'Angerez, seigneur de St-Bonnet-de-Oules, qui s'établit en Vivarais et devint seigneur de Bruson, embrassa le protestantisme; il testa en 1540, laissant Hector, seigneur de Saint-Bonnet et Bruson demeurant à Annonay. Hector épousa: 1° Françoise de Boulieu; 2° Jeanne Garin. Gabriel d'Angerez, seigneur du Mein, acheta en 1625, de Claude-Charles de Bron, la seigneurie de Saint-Romain-en-Valmordane, en Vivarais et la coseigneurie de Boucieu. Il épousa: 1° en 1639 Louise Moreton de Chabrillan; 2° Marguerite de Pelet. Imbert Dangeres avait eu la terre du Mein de dame Magdeleine Arneulf sa première femme ainsi qu'il paraît sur le testament de la dite dame,reçu Me Rivo, notaire, 24 novembre 1549. Nous trouvons l'indication de noble Imbert Dangeres, chevalier de l'ordre du Roy, seigneur du Mein et de Bruson, 17 juin 1579. En 1623, une famille de Martel vendit la terre et baronnie d'Auzon à noble Gabriel d'Angerès, seigneur du Mein au prix de 10000 livres. En 1625, le 19 mars, Gabriel d'Angères et Laurence Moreton, sa femme vendirent la terre d'Auzon à noble Christophle du Noyer, seigneur des Prés, pour le prix de 5500 livres. Les d'Angères furent maintenus dans leur noblesse en Dauphiné en 1668 et en Languedoc en 1669.