Français
En 1569, le château de la Boric, ancien repaire noble, commune de Champagnac-de-Belair, principal manoir de cette famille, fut brùlé et, en 1575, la maison qu'elle possédait dans la ville de Périgueux fut saccagée par les religionnaires, qui en firent une forteresse dont ils furent classés par les catholiques en 1581. En récompense de ses services, et pour indemniser la famille de ses pertes et de la majeure partie de ses titres, le roi Henri III accorda, en 1578, à Arnaud de la Boric, 4,000 écus à prendre sur la Recette générale de Guienne. C'est à cette famille qu'qppartient François, grand-archidiacre de Bordeaux, lequel fut nommè, par le clergé du Périgord, député aux États-Généraux de 1593, tenus à Paris et ouverts le 26 janvier. Il l'avait été en 1576 et 1589. C'est à ce même François, fils de honorable homme Louis, seigneur de la Borie-Fricard, maire de Périgueux en 1529, qu'on attribue plusieurs ouvrages, entre autres un mémoire sur les Antiquités du Périogord, imprimé, dit le P. Lelong, en 1522; Lanti-Drusac, fait en l'honneur des femmes nobles et honnêtes, imprimé en 1564; un traité Des anges et démons, traduit du latin, imprimé à Rome en 1651, après sa mort, Mémoires sur la vie de Charles IX, etc. François, seigneur de la Borie et de Barnabé, était, en 1651, secrétaire de la noblesse du Périgord, lors de la convocation des États-Généraux. Cette famille, maintenue dans sa noblesse, figure parmi les votants en 1789, dans la personne de messire Étienne, chevalier, seigneur de Sarrazignac, demeurant en son château de Sarrazignac.