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Bourgeoisie du Malzieu, appartenant à la bourgeoisie notable du Gévaudan. On considère bourgeoises toutes les familles mentionnées dans l’Appendice de l’Armorial du Gévaudan parce qu’elles n’ont jamais porté officiellement de qualifications nobiliaires, et, pour celles existantes encore en 1789, parce qu’elles n’ont pas été convoquées alors à l’Assemblée de la Noblesse du Gévaudan. Cepandant, certaines de ces familles, spécialement parmi les plus anciennes et les plus considérables, ont pu parvenir à la noblesse sans que nous ayons trouvé trace de leur anoblissement, ou sans qu’il ait été connu des commissaires chargés de la convocation des nobles en 1789. On croit donc devoir loyalement déclarer qu’il n’est pas impossible que telle ou telle famille inscrite ici aux rangs de la bourgeoisie puisse légitimement revendiquer la qualité de noble. On trouve: Luis qui fut nommé chanoine du Malzieu en 1627. Claude, chirurgien, fonda des messes en 1667. Louis était curé du Malzieu à la fin du XVII siècle, et fait enregistrer les armoiries que nous venons de décrire. Marie, mariée en 1758, à Gérard-Marie d'Aurelle, seignur de Paladines, et qui fut la grand'mère du général d'Aurelle de Paladines, le comandant de l'armée de la Loire et le vainqueur de Coulmiers en 1870.