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Les armes de cette maison ici décrites, sont la reproduction exacte d'un cachet en cire, d'une lettre signée Brugière, écrite de Chalagnac, le 10 juin 1710, à M. d?huard, famille dont le nom et les armes figurent au 1er volume, numéro 361, de l'Armorial.les livres de l'hôtel de ville de Périgueux constatent que, depuis 1519 jusqu'en 1747, une dizaine de sujets du nom de Brugiere ont été investis de la charge de consuls - et l'on sait l'importance attachée à des fonctions de cette nature, avant 89, dans les ville où, comme a Périguaux, les citoyens ou bourgeois jouissaient de tous les privileges de la noblesse. Dans la liste des votants, en 1789, se voit, dans l'Ordre du clergé: Joseph Brugiere, curé de Pissot, lequel fut représenté par Gay de Lambertie, curé de Chalagnac. Il avait deux frères dans les ordres: 1° Jean, prêtre de la mission, choisi par la communauté de Saint-Benoist pour les représentants aux États-Généraux; il refusa le serment et émigra en espagne, rentra en France après la tourmente révolutionnaire, et mourut en 1823, curé de Bergerac, laissant après lui une grande réputation de sainteté; 2° Joseph-Louis-Martial, de la congrégation de Chancelade, refusa aussi le serment et s'exila en Espagne; il rentra ensuite et fut curé de Champcevinel, de 1810 à 1820, et mourut en 1836, aumônier aux Classires, à Périgueux. C'étaient les grands-oncles d'un des collaborateurs les plus appréciés de notre Société historique et archéologique, M. l'abbè Brugiere, curé de Coulounieux, fils d'une demoiselle d'Artensec de Verneuil.