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Très illustre maison de la Bretagne, d'une haute antiquité, dont les premiers auteurs connus sont: Pierre, vivant en 1508, laissa de Jeanne de Barlagat, de la paroisse d'Auverné, Jean, marié en 1535 à Mathurine du Beyzit, de la paroisse de Saint-Dolay, auteur de toutes les branches des Charette. Cette famille à produit depuis 1572 un auditeur, deux maîtres et un premier président aux comptes; des prévôts, des alloués, des sénéchaux et sept maires de Nantes; vingt députés de Nantes aux États dont plusieurs présidents du Tiers; six conseillers au parlement; un page de Louis XIII, tué au siège de Gravelines en 1644, combattant à côté du maréchal de la Meilleraye; un chevalier de l'ordre en 1646, une abbesse de la Trinité de Poitiers en 1692, et trois chevaliers de Malte depuis 1762. La branche de Montbert a fini à Marie-Madeleine-Elisabeth, mort en 1778, mariée: 1° en 1733 à Louis de Sérent, seigneur de Kerfily, père du duc de Sèrent; 2° en 1743 à Henri de Bretagne, comte de Vertus; 3° en 1752 à Anne-Léon de Montmorency, lieutenant-général. Les branches du Boisfoucault et de la Contrie existent encore; à cette dernière appartenait le célèbre général vendéen fusillé en 1796, et un pair de France en 1823, dont les cinq fils ont vaillamment combattu en qualité de volontaires, à Castelfidardo et à Gaëte, en 1860. L'un d'eux, commandant des volontaires de l'Ouest, blessé à Patay en 1870. Cette famille paraît avoir la même origine que les seigneurs de Tréviguet, paroisse de la Chapelle et de Penhoat, paroisse de Fégréac, employés dans les réformations et montres de 1426 à 1543, paroisses de la Chapelle sous Ploërmel et Fégréac.