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Parmi les votants dans l'ordre de la noblesse figure: Messire Guillaume Delfau, écuyer, habitant le repaire noble du Breuilh, paroisse de ce nom. Dans la liste des condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire, on voit ainsi inscrit: Delfau, ex-jésuite et archiprêtre de Daglan (diocèse de Sarlat), député de la sénéchaussée du Périgord (ordre du clergé). Arrêté à Paris, en 1792, c'est le 7 septembre de cette même année qu'il fut assassiné dans l'église des Carmes. Il est l'auteur d'un éloge du Dauphin, père de Louis XVI, ouvrage couronné en 1767, alors qu'il était encore au séminaire de Sarlat. G. Delfan, auteur de "l'Annuaire du département de la Dordogne", en 2 volumes, était neveu de l'archiprêtre de ce nom. On trouve une autre branche fixée en Languedoc. Il est certain cependant que jadis, dans la succession de faits historiques de petite ou grande envergure, la souche originaire ait pu donner lieu à de nombreuses branches fleuries dans diverses régions françaises. La distinction familiale représentée ici sous forme de blason, survit à travers les siècles grâce à des précieux témoignages qui nous ont permis de rapporter les exploits et les gestes de cette noble famille. Armes de cette famille: De gueules à 2 faulx d'argent en sautoir surmontées de rocs d'échiquier d'argent rangés en chef. Titres nobiliaires de cette famille: anobli par fonctions: capitoul de Toulouse en 1746, baron de Belfort en 1868, baron de Pontalba en 1810.