Français
Cette famille, originaire de la Franche-Comté, établit une filiation suivie jusqu'à nos jours, depuis 1591. A cette date, figure Nicolas Estignard, de Willafans, juge châtelain, chef de la famille. Si les mérites, les vertus, le courage, soit dans les fonctions civiles, religieuses et militaires que la famille n'a cessé d'occuper - soit dans les alliances toujours honorables qu'elle a contractées, lui ont acquis une considération générale, sans cotredit les Estignard sont en droit de revendiquer pour eux la Noblesse et par conséquent de voir leur nom et leurs armes figurer dans l'Armorial de la province du Périgord. Il y a à rappeler: que Jean-Etienne-Joseph Estignard, officier supérieur d'état-major, chevalier de l'Ordre royal et militaire de St-Louis, fixé en Périgord, a été maire de la ville de Périgueux de 1845 à 1846 et de 1852 à 1854; - qu'un de ses frères a servi dans les gardes du corps, capitaine de cavalerie et chevalier de St-Louis; - qu'un autre frère a été également capitaine de cavalerie et chevalier de la Légion-d' Honneur; - que leur oncle avait été aussi officier, 1er brigadier aux gendarmes du Roi; - et leur grand-oncle, officier au régiment de Vaugrenas. L'Eglise lui doit plusieurs sujets dont un, curé de la paroisse de St-Georges de Périgueux et chanoine, mort il y a peu d'années à Périgueux, et plusieurs religieuses. Elle a donné au tribunal de Besançon des magistrats distingués. Une branche de la famille restée en Franche-Comté, y compte toujours de nobles représentants; l'un d'eux fut envoyé à la Chambre des députés, ou il sut bientôt se faire apprécier et estimer de tous ses collègues de la Droite. Des deux autres frères du maire de Périgueux cité plus haut, l'un était conservateur des hypothèques, l'autre receveur de l'enregistrement, des domaines et des forêts. C'est ce dernier qu'est