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Haute chevalerie d'Auvergne dont son nom patronimique est de Montravel. Un cadet, Guillaume de Montravel, prit le surnom de l'Hermite de la Faye et les armes, en épousant l'héritière d'un rameau des Montboissier qui avait succedé à la première maison de La Faye-l'Hermite, admise dès 1288 au noble chapitre de Brioude. Cette première maison de La Faye portait: d'or, à la fasce de gueules, tendis que la seconde maison de la Faye-l'Hermite sortie des Montboissier blasonnait: d'or semé de croisettes tréflées, au pied fiché de gueules, à un lion de même brochant. Guillaume de Montravel fut investi, à la suite de cette alliance, de la terre de la Faye en 1381, par Louis de Montboissier son suzerain. Louis de Potiers, comte de Valentinois, lui céda le 3 avril 1399, sous certaines réserves d'usufruit et de réméré, les baronnies du Mezenc et des Estables. Il est qualifié seigneur de ces terres, chambellan du roi et sénéchal de Beaucaire et de Nîmes en 1410 et 1413. Ses fils éant morts sans enfants, les seigneuries d'Argental et de Beausemblant passèrent à sa fille aînée Philippine, femme d'Antoine de Montchenu, cependant que sa fille cadette Béatrix épousait Guillaume de Bouillé qui reprit le nom de l'Hermite de la Faye, nom que sa postérité conserva. Ce dernier, mari d'Alix de Lastic, laissa: autre Jean dit l'Hermite de la Faye baron des Estables et du Mezenc, allié le 30 novembre 1493, à Péronnelle de Langeac. Leur fils Antoine, prieur de Villefort, étant d'église, la baronnie du Mezenc passa à sa soeur Philiberte de Bouillé-L'Hermite de la Faye qui épousa le 25 mai 1516, Jean de Callard-Olivier, l'un des cent gentilshommes de la maison du roi. On trouve enfin sous ce nom quatre chanoine-comtes de Brioude (1288-1506); un archidiacre de Nantes au XVIème siècle.