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Très bonne noblesse, du diocèse de Mende, maintenue le 3 janvier 1671, sur preuves remontant à Pierre, chevalier, vivant le 15 des calendes d'octobre 1300. Admise aux États du Gévaudan en 1772. Cette famille a en outre donné: six chanoines comtes de Brioude (1330-1555); une admission aux pages du roi (1727); deux premiers écuyers commandant la grande écurie du roi (1760-l780); un fidèle serviteur de Louis XVI, fusillé à Quiberon (1795); un député de la Lozère. Titres nobiliaires de cette maison: seigneurs et barons de Briges, des États du Gévaudan et du Languedoc, seigneur de Montjoc, de Maurines, du Colombier, de Condres. La maison des Malbec de Briges appartient à la province du Gévaudan, où est située la terre de Briges, son antique patrimoine, sur laquelle fut, en 1776, transféré le titre de baronnie des états particuliers de ce pays, affecté auparavant à la baronnie de Mercoeur, acquise quelques années plus tôt par le marquis de Briges, qui a ce titre de baron de Mercoeur prit séance, en 1772, aux Etats généraux de Languedoc, comme baron de tour du Gévaudan et à cette occasion dit justifier de 400 ans de noblesse. Pierre, chevalier, paraît en effet, en un acte des calendes d'octobre 1300. Louis de La Roque donne la filiation de cette famille depuis Guillaume, qui, vers 1370, épousa Catherine de Garsin, le cinquième descendant duquel, Claude, fils à autre Guillaume, seigneur de Briges, et de Catherine de Geys de Pampelonne, dont le mariage est de 1522; épousa, le 18 juin 1565, demoiselle Sébastienne de Montjeu, fille unique et héritière de M. Jean de Montjeu, seigneur de Maurines, en la paroisse Sainte-Marie-de-Thines, qu'elle apporta en dot, et qui, depuis, demeura dans le patrimoine de la famille de Malbec, qui cepedant, paraît avoir toujours conservé sa résidence en Gévaudan, où