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Les Montardy sont en possession de la noblesse et les survivants portent toujour dignement leurs nom et armes. Leurs qualifications d'écuyer et de chevalier se justifient pleinement par leur services militaires. Ainsi, Jehan, écuyer, capitaine en 1692, fut blessé à la bataille de Steinkerque, et, dans les campagnes qui suivirent, de 1701 à 1714, il reçut de nombreuses blessures. Pour récompenser sa bravoure, le roi, en 1716, lui donna l'office de conseiller sécretaire de la couronne auprès du parlement de Bordeaux. L'ainé de ses fils, Joseph, écuyer, seigneur de la Palurie, fut garde du corps sous Louis XV, dans la compagnie du duc de Charost, se retira du service, en 1736, à la suite d'une grave blessure; il entra en 1749, dès l'àge de 16 ans, dans les gardes du corps, où il fut maréchal-des-logis, et, en 1774, chevalier de Saint-Louis. C'est lui qui, en récompense des services des Montardy, reçut des lettres patentes de noblesse du roi Louis XV, datées du 7 avril 1777 et enregistrées, en novembre de la même année, à la cour des aides de Bordeaux. Le dit Joseph émigra à la révolution et servit à l'armée des princes. Son fils Joseph, chevalier, seigneur de la Palurie, garde du corps, émigra également et se retira avec le grade de capitaine de cavalerie et de chevalier de Saint-Louis. De son mariage, le 13 septembre 1786, avec Louise de Monteil, fille de René, chevalier, seigneur de Fayolle, Maville et Douzillac et de Marie de Grailly, provinrent: 1° Louis René, chevalier, seigneur de la Palurie, garde du corps dans la compagnie de Luxembourg, se retira capitaine de cavalerie en 1824; il avait épousé Mlle de Roussel-de-Goderville, dont un fils Edmond, né le 4 août 1832, qui, de son mariage avec Mlle d'Hemery, a eu deux filles: la baronne Adalbert