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Cette famille serait, daprès Lainé et Borel d'Huterive, originaire du Poitou. Le premier sujet dont les généalogistes mentionnent l'existence en Périgord y parait dans des actes de 1466 à 1478. C'est a partir de celui-ci qu'ils dressent une filiation suivie jusqu'à nos jours. Les membres de cette famille comptent plusieurs conseillers au Présidial de Périgueux, dont un pourvu de l'office de chevalier d'honneur le 14 janvier 1694, et un maire de la ville en 1644, également conseiller du roi au Présidial, dont le zèle et le dévouement à la cause royale, pendant les troubles de la Fronde, sont rappéles dans la Liste chronologique des Maires, publiée en 1873. - Ils ont donné aussi à l'armée bon nombre d'officiers et à l'Eglise plusieurs sujets. Trois ordonnances de maintenue de noblesse ont été rendues en faveur de cette maison. L'une par la chambre souveraine des Francs fiefs, le 26 avril 1676, l'autre par le conseil d'Etat du roi le 11 avril 1672, et la troisième par M. de Bezons, intendant de la généralité de Bordeaux, le 4 janvier 1707. En 1789, parmi les votants pour les députés de la noblesse aux Etats généraux, on voit ainsi inscrits: Messire François, chevalier, baron de Gageac, seigneur dudit lieu, de Lespinasse, de Cablan, etc., et messire Jean, chevalier, seigneur de Chaudan et de Tuillères. On ne peut pas terminer cette notice sans rappeler que l'un des membres de la famille, René-Amédée, baron de Gageac, nommé, en 1830, membre correspondant de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Dordogne, composa à cette occasion une épitre en vers qui n'est pas seulement d'un charmant poète, mais bien aussi celle d'un vrai patriote.