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Haute chevalerie, l'une des principales du Velay, dont le nom patronymique Reynier alias Regnier s'est incorporé à celui du fief de la Roche près Vorey. Rainarius de Rocha est cité dans le cartulaire de Chamalières et figure comme partie et témoin dans divers actes consentis entre 943 et 1020. Durand de la Roche, marié à Auzilie, ami d'Adhémar de Monteil et d'Ebrard, prieur de Chamalières, est connu par deux donations à cet évêque en date des 24 janvier 1088 et 8 septembre 1095. La Gallia Christiana donne comme septième abbé de St-Pierre-Latour: Vital de la Roche. Filiation régulièrement établie depuis Guigue I (1163-1197), frère de Reynier II et époux de Pontia, d'où, entre autres enfants: Guillaume, abbé de St-Pierre-Latour, dont le testament, daté des ides d'octobre 1239, est d'un grand intérêt en ce qu'il fixe l'état de sa maison. Guigues III (1239-1265), allié à Jourdaine de Montlaur, a eu le mérite de nous laisser une charte communale du 2 des nones de décembre 1265, "code complet et curieux des rapports d'un baron avec ses sujets et de l'administration de la justice dans ses domaines". Son petit-fils, Guigon V de la Roche (1300-1344), fut mêlé aux principaux événements de son temps. Il prit parti pour Philippe-le-Bel contre le Pape Boniface VIII. Sa postérité s'éteignit par deux filles, héritières de cette puissante maison, mariées en 1336 à Philippe et à Bertrand de Lévis Lautrec. Des chanoines et dignitaires du chapitre de N.-D. du Puy; deux abbés de St-Pierre-Latour; des chanoines-comtes de Lyon et de Brioude. Alliances avec les grandes races chevaleresques de la région.