Français
On trouve avant 1305 un fiéf, voisin de St-Martin de Valamas et de St-Voy, qui était álors possédé par les seigneurs de Châteauneuf en Boutié et qui pourrait avoir donné son nom à cette famille. Toutefois, M. Benoît d'Entreváux, dans son Armorial du Vivarais, assigne pour berceau à la famille, le château de Laulanhet parpisse d'Asperjoc. Faut-il en conclure que les de L. possessionnés en Velay et les Laulanhet de Bos Vieil, établis dès le XVIème siècle dans les environs d'Aubenas et de Vogué, étaient deux maisons différentes, ou deux branches d'une même maison? Ces derniers remontent leur filiation à: Heblon, chevalier en 1279, dont la descendance directe s'éteignit avant 1457, par noble Reymond, décédé sans alliance, laissant pour héritier sa sœur Isabelle et Reymond Maurel seigneur de Ribbes, possessionnés á Chalhons, mandement de St-Agrève. D'autre part, une famille de cette nom établie dès le XVème siècle au Monastier, et dès 1309, à Romières paroisse du Chambon, diocèse du Puy, avait des possessions à St-Agrève et au Cheylard en Haut-Vivarais. Le 4 décembre 1612, Françoise, fille de feu noble Louis, du lieu de Romières et nièce de noble Jean, épousa Pierre Le Maigre, écuyer, natif du lieu du Villard paroisse de St-Germain Laprade, diocèse du Puy, avec cette clause que leurs enfants seraient tenus de porter les noms et armes de la famille. Un rameau cadet s'est continué jusqu'à nos jours et a justifié de sa filiation depuis Pons-Balthazar vivant en 1300. Ce rameau a produit deux baillis de Romières; un vicaire-general d'Embrun, évêque in partibus; plusieurs officiers et chevaliers de St-Louis; des écuyers porte-manteau de S.A.R. Madame Royale; un garde du corps du roi, porte-manteau de S.A.R. Madame la Dauphine. François, gendarme de la garde du roi, aide de camp du maréchal de Soubise, chevalier de St-Louis, attendu