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Cette famille est très ancienne en Vivarais où elle possédait, dès le commencement du XIVème siècle, le fief de Liviers près Privas. Pierre obtint, en 1304, une sentence confirmative de sa noblesse et de ses privilèges dont lui et ses ancêtres avaient toujours joui. (La Chenaye des Bois). En 1328, Pons rendit hommage pour son fief de Liviers au comte de Valentinois. Pierre, son fils, en 1354 rendit hommage au même comte pour son fief de Liviers et les censes qu'il avait à Saint Pierre la Roche ou à Saint-Pierre de Barry. Claude dit Symaison, possédait également des censes au même lieu, en 1489. Pierre testa, en 1416, en faveur d'Antoine, son fils aîné, lui substituant Jean, son autre fils; Agnès, leur soeur, était mariée, en 1489, à Pons-Guilhon de Roches-sauve. Un fils d'Antoine Jean fut père d'autre Jean, de qui descendait la branche de Champferrier et qui laissa entre autres enfants Mathieu, qui s'établit à Valence, et Louis, resté en Vivarais, où sa descendance conserva encore pendant cent cinquante ans environ le fief de Liviers. J. de Rivoire de La Bâtie auquel nous empruntons en partie ces quelques notes commence la filiation de cette maison à Mathieu, juge de la baronnie de La Voulte et bailli de Crussol, qui épousa en 1522, à Paris, où il était allé pour affaires du duc de Ventadour, Geneviève de Dole. Il se remaria, en 1533, à Anne de Bonas et se fixa à Valence en 1536. Le 11 juin 1547, sa seconde femme acquit de noble Jehan Taulier, avec l'autorisation de son mari, la moitié de la terre de Champferrier. Il eut de son premier mariage: Job, conseiller-clerc au parlement du Dauphiné, qui continue la filiation de cette maison par sa descendance. 2° Jacqueline, mariée, le 16 janvier 1547, à M. Alard,