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Dans le Nobiliaire de Guienne et de Gascogne, il est dit que la famille est, sans aucun doute, originaire de la seigneurie de Saint-Angel, élection de Tulle, en bas Limousin, et qu'elle est de très ancienne noblesse. Les registres de l'hôtel de ville de Périgueux constatent son existence en Périgord depuis la seconde moitié du XVème siècle; ainsi de 1478 à 1525, on compte quatre conseillers du nom de Saint-Angel, et un maire de la ville, de 1536 à 1537. Dans l'Histoire de la prise de Périgueux par les Huguenots, en 1575, et de la reprise de cette ville, en 1581, par les catholiques, il est parlé d'un Hélie de Saint-Angel qui fut assassiné à Cahors. Par de fort bonnes alliances, par la distinction dans les grades militaires, par l'iscription de son nom dans le catalogue des nobles du royaume, le 16 mars 1669, par la convocation au ban de la sénéchaussée de Guienne, en 1602 et, enfin, par la présence de plusieurs de ses membres, en 1789, à l'Assemblée des Etats-Généraux de Guienne tenue à Bordeaux, la famille de Saint-Angel justifie pleinement sa noblesse et le titre de comte donné à Jean, qui fit ses preuves pour être admis au nombre des écuyers de la reine de France. Ce dernier, chevalier de Saint-Louis, brveté chef de bataillon, mort en 1837, sans laisser d'enfants de son mariage avec Marie de Brivazac, a institué pour son héritier universel son neveu Victor, lequel a relevé le titre de comte que portait son oncle. Ledit Victor, comte de Saint-Angel, officier de Saint-Cyr, démissionnaire en 1830, a eu de son mariage avec Henriette-Joséphine de Puch de Montbreton, deux fils, dont l'un a épousé Mlle de Cafarelli, fille du comte Eugène et de Marie Le Clerc de Juigné, et continue la descendance de cette