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Famille de robe, dont la filiation suivie est établie depuis le XVème siècle. Elle vivait noblement dès le début du XVIIème. Étienne Torrilhon est dit, habitant le lieu de Paulagnac, le 15 novembre 1269. Jehan, notaire à Paulagnac en 1459, fut père de: 1° Mathieu mort avant 1507, laissant: Antoine, notaire royal à Tournon, auteur de Jean, lieutenant-principal de gouvernemet et siège présidial de Montpellier (1550); 2° de Pierre, qui testa le 12 mai 1498. Jacques Torrilhon, son arrière-petit-fils (1594-1607), greffier, puis bailli de la commanderie de Saint-Victor-sur-Arlanc, notaire, procureur d'office et 1er consul de Craponne, eut de Suzanne Ponceton, sept enfants. L'un d'eux, Guy, établi vers 1642 à la Chaise-Dieu, marié en secondes noces à Suzanne de Varènes, fut la tige des seigneurs de Largniat près Bonneval, qui ont donné: plusieurs avocats en parlement, des baillis de La Chaise-Dieu et plus récemment, un des créateurs en France de l'industrie du caoutchouc, chevalier de la Légion d'honneur. Cette branche est encore representée de nos jours. Jean Torrilhon (fils aîné de Jacques et de Suzanne Ponceton) notaire de Craponne, acquit le 24 mars 1628 de Claude de Hautefort, procureur fondé de Paule de Chambaud, les biens nobles de Vacherolles et de nombreuses autres terres. Il épousa Marguerite de Chabron, d'où au moins treize enfants. L'ainé, Jean Torrilhon seigneur de Vacherolles et de Prades, docteur ès droits, avocat en parlement, bailli de Craponne et de Chalencon, acquéreur de plusieurs fiefs, fut compris en 1695 dans le rôle de la sénéchaussée du Puy et inscrit dans d'Hozier. Parmi les illustrations de cette maison citons: des chanoines du Puy, de Clermont, de St-Paulien, et de Cambrai; des réligieux bénédictins de La Chaise-Dieu; des notaires royaux de Paulagnac et de Craponne; des consuls et procureurs d'office de cette ville; un capitoul de Toulouse; un