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Famille divisée en quatre branches principales, qui ont pour auteur commun: Gabriel Veron, notaire à St-Jeures de Bonnas en 1460, marié à Agnès Chambe. I. Antoine Veron, fils aîné des précédents, fut la tige des Veron de la Borie qui ont donné: une demoiselle de la maison royale de St-Cyr: Jeanne-Marie Veron de la Borie, admise sur preuves du 21 mai 1779; de nombreux officiers parmi lesquels on remarque: Jean-André, baron de la Borie, chevalier de St-Louis, colonel des grenadiers royaux, maréchal de camp (9 mars 1788) et gouverneur pour le roi de l'île Ste-Lucie aux Antilles, marié en 1733 à Jeanne-Marie de Chalendar des Crozes. Leur fille unique: Jeanne Françoise de Veron, alliée en 1790 à Claude-Victor de la Rochette de Bobigneux fut la dernière de cette branche. II. Paul de Veron, frère d'Antoine ci-dessus, forma celle des Veron de St-Julien-Molhesabate noblement alliée, éteinte le 12 juillet 1785 dans les de Lhermuzières, avec Thérèse de Veron, fille de noble François, seigneur de St-Julien, coseigneur de Marnas et de Agnès de Romanet de Beaudiner. Cette branche a fourni plusieurs officiers. Thomas, seigneur de Souvignhec, fit enregistrer en 1696 ses armes dans d'Hozier. III. La branche des seigneurs du Pré et du Fort s'est éteinte au XVIIIème siècle avec noble Hugues Veron, seigneur du Pré et du Fort, époux en 1650 de Françoise de Chambarlhac-Lioussac, d'où deux filles mariées dans les maisons de Fraix et Blanc de Molines. IV. La branche de la Combe, qui est un rameau détaché au XVIIème siècle de celle de St-Julien-Molhesabate, s'est établie à St-Didier-la-Séauve où elle existe encore et compte: des châtelains, des lieutenants du bailliage de cette ville, des avocats en parlement, des conseillers du roi; Jean Veron, seigneur de Montroy, lieutenant général civil et criminel au bailliage de St-Férreol (1698); Jean-Marcellin