Français
Cette famille tirait son nom de la charge héréditaire de bouteiller des évêques de Dol, qu'elle exerçait dès le XI siècle; Rigual, témoin dans une fondation aux moines de Redon en 1024; Hervé, témoin à la fondation du prieuré de Saint-Florent sous Dol en 1070; Jean, prisonnier au siège de Dol en 1173; Hervé, croisé en 1248 (Chartes latines de 1191 à 1249 relatives aux croisés, provenant du cabinet Courtois); Guillaume, ratifia le traité de Guérande en 1380 et laissa de Philippotte Gouyon, dame des Landes et de Maupertuis: Guillaume, qui continua la branche des seigneurs de la Chesnaye, fondue à la fin du XV siècle dans la maison de Parthenay; Jean, Seigneur des Landes, auteur de la branche qui suit: Jean, fils puiné de Guillaume seigneur de la Chesnaye et de Philipotte Gouyon, dame des Landes et de Maupertuis, chambellan du duc Jean IV en 1392; Jean, chevalier de l'Hermine et de l'Épi, ambassadeur du duc François II en Angleterre en 1486, marié à Jeanne de Saint-Hylaire; Jean, fils des précédents, époux de Marguerite d'Ust, capitaine de Jugon en 1493; deux chevaliers de l'ordre depuis 1575. La branche des Haries a produit un capitaine au régiment de Bourgogne (infanterie) en 1778, l'un des chefs de la conjuration de la Rouërie, colonel dans les guerres de la chouannerie, mort en 1821.