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Haute bourgeoisie qui paraît depuis Jean Fabre, lequel rendit hommage en 1353, d'un fief voisin de Paulhaguet, aux seigneurs d'Aubusson paroisse de Mazerat-Aurouze. Messire Louis Fabre était vicaire de Saint-Bonnet-le-Château en 1460; Pierre, homme d'armes de la Chavalerie de Geoffroy de Chabannes, seigneur de Charlus en Auvergne en 1464. Deux lieutenants-généraux pour le roi de la châtellenie de Nonette (1535-1563). Divisée au XVIème siècle en deux branches: celle des seigneurs de Cortiols, de Chazaux, de Tavernolles, des Astiers, vivant noblement à Conangles près la Chaise-Dieu, éteinte dans les de Saint-Giron, seigneurs du Boucherand; l'autre fixée à Paulhaguet, a tenu un rang très distingué dans cette ville et a poduit: des avocats en parlement, des baillis, un officier de cuirassiers mort des suites de ses blessures reçues dans la célèbre charge de Reischoffen. Nobles alliances. Eteinte à Paulhaguet dans les Martial et les Branche. Sous ce nom on trove une autre famille bourgeoise du Puy. Filiation: Hugues, curé de l'hôpital du Puy en 1311; Bertrand et Jean, notaires de cette ville (1321-1324); Reymond, juge à la Cour commune (1328); autre Jean, orfèvre (1342); Jacques qualifié bourgeois du Puy (1351). Jehan, dit Sédier, fils de Jacques, marié vers 1360 à Catherine Avellane, fit une fondation le 11 septembre 1404 à la collégiale de St-Georges, ainsi que Laurent, dit aussi Sédier, en 1538. François, fils de ce dernier, figure le 6 décembre 1506, au terrier des fondations de St-Vosy. Filiation depuis François, marié avant 1620 à Guillemette Coffy. Des "fourbisseurs" et "fondeurs"; des consuls du Puy dont: Jean-Baptiste (1722). Alexandre procureur, né le 16 janvier 1764, fut emprisonné sous la Terreur; condamné à mort comme royaliste, il ne dut son salut qu'à la chute de Robespierre. Branche aînée, éteinte dans les Boudon et les Liogier. Branche cadette, existante au Puy.